D’un côté, E’Joung-ju, musicienne classique qui fait claquer, gémir ou murmurer les six longues cordes de son instrument millénaire; le geomungo. De l’autre, Federico Pellegrini, claviers à un doigt, guitare à pas beaucoup plus, hyperfuzz au pied quand il le faut, et surtout, chant ductile, de ceux qui vous emportent en trois inflexions… Ensemble, ils produisent une musique accrocheuse et obsédante, élégante et légèrement débraillée, intime et suavement punk… de la musique de chambre pas très bien rangée en quelque sorte !