« Il existe mille façons d’avoir le blues. Quand le Bayonnais Bastien Duverdier, skateur professionnel, a dû rendre sa planche, vaincu par une maladie nommée spondylarthrite, il a empoigné un dobro (une guitare à résonateur), sorti les griffes et hurlé à la mort sur les tombes des damnés du Mississippi. Mais depuis son premier album, Doctor Do Something (2018), il s’est enfoncé dans les abysses extatiques des antidouleurs, sans se soucier des conventions du genre. Comme halluciné entre rock et blues, Divine Morphine est un album à la dérive. […] » . Le spleen demeure, ouateux, noyé de réverbération, tranquillement euphorisant.