Dès le début tout était là, sortilège sororal intime sur le fond, minimaliste en surface, et pourtant riche d’une sensibilité unique… Ibeyi est née !
Après leur premier album éponyme en 2015, le duo de soeurs dont les voix s’enlacent sur fond de percussions, dans des chansons charnelles et mystérieuses, comme des prières légères est de retour… Mais tout a évolué ! Dans la musique d’abord. Plus d’instruments, plus d’arrangements, plus de groove, de l’auto-tune, une chorale, des invités rencontrés sur la route. Cette nouvelle énergie dans la musique d’Ibeyi reflète leurs deux années de tournées, de rencontres, de nouvelles expériences, de vie et d’ouverture sur le monde tout simplement. Chantées en anglais, en espagnol et en yoruba, les chansons d’Ash parlent donc du racisme, des femmes indépendantes, des violences policières, du gouffre sous nos pieds, de la transmission, de la prise de conscience collective qui doit impérativement surgir des petites révolutions individuelles, du courage et du réconfort. Cet album se danse, et il s’écoute comme une longue épiphanie qui tient dans les derniers mots de la chanson Me Voy : « Quand nous fermons les yeux, seules restent les mélodies ».