Sur ses trois albums House of Wolves a réussi à atteindre des sommets de grâce absolue.
Portée par une voix androgyne et d’inépuisables élans mélodiques (nourris par Chopin, Roy Orbison et les Beatles), la folk de cet Américain aux ascendances italiennes et mexicaines a un souffle hybride, entre americana et glam rock.
House of Wolves nous accompagne dans des abîmes de nostalgie, instaure un règne d’abandon voluptueux. C’est triste mais irrésistible ; les loups finiront toujours pas entrer dans la bergerie.