Ce son lourd comme un grunge électronique, Grand Blanc le doit tout autant aux musiques avec lesquelles le quatuor a grandi qu’à une vibration synthétique, bien ancrée dans son époque. C’est que Grand Blanc a l’odeur sulfureuse du parfum de l’adolescence, celle où l’esprit n’est pas à la fête ou alors une fête noire. Au petit matin, quand le jour se lève et que les fumées se dissipent, reste malgré tout une étrange sensation d’euphorie.