Charlotte Piret se demande comment aborder le procès des attentats du 13 novembre 2015, quand elle a l’idée de proposer à Xavier Nogueras, avocat de la défense, et à Arthur Dénouveaux, partie
civile, survivant du Bataclan, de se joindre à elle. Le projet: échanger leurs impressions à vif tout au long de l’audience via des notes vocales. S’ensuivent alors presque dix mois d’échanges chargés
d’émotions et de questionnements qui en disent beaucoup sur l’importance de ce procès, pour chacun d’entre eux évidemment, pour ce qu’ils sont et font, et, au-delà, pour l’ensemble de la société.
C’est parce qu’ils vont bientôt constater que cet étrange journal de bord permet d’éclairer sous un jour nouveau les enjeux politiques et humains de ce moment d’histoire contemporaine que la décision est prise de le partager publiquement.