Inépuisable scène minimale allemande qui, non contente d’être le creuset d’un genre, le réinvente avec une créativité étonnante. Ainsi, Boris Brejcha parle d’high-tech minimal pour désigner son singulier mélange d’une radicale économie de moyens et d’une ferveur rythmique assumée. Son quatrième album, Feuerfalter, est ainsi un gros coup de cœur de 2014, avec sa manière très personnelle d’être austère, énervé, profond et crépitant à la fois.